Nouvel accord de licence et de partenariat entre Domain Therapeutics, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’IRICoR

Nouvel accord de licence et de partenariat entre Domain Therapeutics, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’IRICoR, visant la technologie des biocapteurs pour les récepteurs couplés aux protéines G

Strasbourg et Montréal, 18 décembre 2013  Domain Therapeutics, société biopharmaceutique française spécialisée dans la recherche et le développement de nouveaux candidats médicaments ciblant les récepteurs couplés aux protéines G (RCPGs), annonce la signature d’un accord de licence et de partenariat sur la technologie des biocapteurs avec l’Université de Montréal (UdeM) et sa société de commercialisation l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie — Commercialisation de la recherche (IRICoR) ainsi que l’Université McGill.

La technologie des biocapteurs pour RCPGs a été développée grâce à une subvention du Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM), un consortium dont la mission est de financer des percées technologiques avec le support financier des sociétés Pharmas. Ce projet a été placé sous la direction d’une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’UdeM dirigée par le Dr Michel Bouvier, un expert reconnu à l’échelle internationale pour ses travaux sur les RCPGs.

En vertu de la licence, Domain Therapeutics aura un accès co-exclusif, avec AstraZeneca, Merck et Pfizer au travers de leur participation au CQDM, à la technologie des biocapteurs développée par l’équipe du Dr Bouvier. Cette nouvelle approche permet de discriminer l’activation fonctionnelle des voies de signalisation intracellulaires associées aux RCPGs et s’avère une technologie de choix pour accélérer la découverte et le développement de ligands biaisés de cette classe de récepteurs.

De plus, Domain Therapeutics offrira un service unique de profilage de candidats médicaments à l’industrie Pharma et Biotech. Domain Therapeutics exploite également une plateforme de criblage, DTect-All™, pour découvrir des médicaments innovants ciblant les RCPGs. La combinaison des deux technologies permettra à Domain Therapeutics de découvrir et optimiser des candidats thérapeutiques plus efficaces et dépourvus de toxicité pour ses programmes internes et pour les programmes menés en collaboration avec ses partenaires industriels.

La technologie des biocapteurs couvre déjà une vingtaine de voies de signalisation et l’entente prévoit l’établissement d’un partenariat pour le développement conjoint de biocapteurs supplémentaires. Les chercheurs de l’IRIC et leurs collaborateurs de l’UdeM, de l’Université McGill et de l’Université de Sherbrooke mettront à contribution leur expertise de recherche en pharmacologie moléculaire.

« Cette technologie unique au monde vient renforcer notre capacité à découvrir les médicaments de demain, plus efficaces, mais aussi plus sûrs, explique Pascal Neuville, directeur général de Domain Therapeutics. De plus, la qualité scientifique du laboratoire du professeur Michel Bouvier, de renommée mondiale, apporte à notre société une expertise indispensable à l’utilisation de cette technologie. »

« La combinaison de nos approches novatrices conduisant à une collaboration associant nos expertises complémentaires est une excellente nouvelle, car l’amélioration de l’efficacité de médicaments existants et l’élaboration de nouveaux médicaments requièrent l’établissement de partenariats innovants comme celui avec Domain Therapeutics » déclare le Dr Michel Bouvier, chercheur principal à l’IRIC et président-directeur général d’IRICoR.

Selon les termes de l’accord avec l’UdeM, Domain Therapeutics effectuera un paiement à la signature de l’accord. La société versera également un droit d’accès annuel à la technologie ainsi qu’une redevance sur les revenus qu’elle percevra de la vente de services de profilage pharmacologique ainsi que de la vente de médicaments issus de ses propres activités de recherche et de ses partenariats. Enfin, Domain Therapeutics apportera un soutien financier à la découverte de nouveaux biocapteurs.

Geneviève Tanguay, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal, indique : « Il faut saluer cette rencontre très prometteuse pour la mise au point des médicaments de l’avenir entre Domain Therapeutics et une équipe chevronnée de notre université menée par Michel Bouvier, un expert mondial de la recherche fondamentale en pharmacologie moléculaire et un esprit foncièrement innovateur. »

« L’Université McGill a une fière tradition d’innovation et de développement de produits dans de nombreux domaines, en particulier en sciences de la vie, ajoute la DreRose Goldstein, vice-principale (recherche et relations internationales) à l’Université McGill. Nous sommes heureux de poursuivre cette tradition dans le cadre de ce partenariat avec Domain Therapeutics et l’Université de Montréal – une collaboration prometteuse pour le développement de nouveaux et meilleurs traitements pour les patients. »

À propos des récepteurs couplés aux protéines G et de la technologie des biocapteurs

Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPGs) appartiennent à la famille des récepteurs membranaires et constituent une des principales classes de cibles thérapeutiques pour de nombreuses indications du système nerveux central, pour les maladies métaboliques, cardiovasculaires, respiratoires, urinaires ou gastro-intestinales. La fixation d’une hormone ou d’un ligand spécifique sur le site de liaison du récepteur active une ou plusieurs voies(s) de signalisation intracellulaire permettant à la cellule de fournir une réponse adaptée au changement de son environnement. Les nombreux médicaments ciblant les RCPGs représentent environ 40% de tous les traitements commercialisés, mais ne s’adressent qu’à 15% des RCPGs. Les industriels du secteur recherchent désormais des traitements agissant sur les 85% de RCPGs non exploités, des traitements plus adaptés à la physiologie des patients et présentant moins de risques d’effets secondaires. Les molécules recherchées portent les noms de modulateurs allostériques et de ligands biaisés. La technologie des biocapteurs permet pour chaque molécule candidate de connaître les voies de signalisation qu’elle peut activer et ainsi de prédire son profil pharmacologique. Cette approche permet de choisir très tôt dans le développement la ou les molécules qui ont le plus de chances d’être actives sans présenter d’effets secondaires ou d’induire de tolérance au traitement.

À propos du Consortium québécois sur la découverte du médicament

Le CQDM est un consortium de recherche précompétitive dont la mission est de financer les percées technologiques qui permettront d’accélérer le processus de découverte et de développement de nouveaux médicaments. Unique au monde, le modèle d’affaires du CQDM est basé sur une approche collaborative où tous les partenaires partagent les coûts de la recherche et profitent de ses résultats, ce qui permet de générer un effet de levier jusqu’à 20 fois. Le CQDM bénéficie du soutien financier de Pfizer Canada, AstraZeneca, Merck, Boehringer Ingelheim, GlaxoSmithKline, Eli Lilly Canada, Novartis Pharma Canada, de même du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) et du Réseau des centres d’excellence dirigés par les entreprises (RCE‐E). Pour plus d’information : www.cqdm.org

À propos de Domain Therapeutics

Domain Therapeutics est une société biopharmaceutique basée à Strasbourg, France, spécialisée dans la recherche et le développement précoce de petites molécules ciblant les récepteurs couplés aux protéines G, une des plus importantes classes de cibles thérapeutiques. Domain Therapeutics identifie et développe de nouveaux candidats médicaments, modulateurs allostériques et ligands biaisés, grâce à son approche innovante et ses technologies différenciées. La société donne accès à ses technologies par le biais d’accords de recherche et de collaboration et développe son propre pipeline de composés jusqu’au stade de tête de série optimisée pour des indications majeures des maladies du système nerveux central et des troubles du métabolisme. Pour plus d’information : www.domaintherapeutics.com

 À propos de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC)

Pôle de recherche et centre de formation ultramoderne, l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal a été créé en 2003 pour élucider les mécanismes du cancer et accélérer la découverte de nouvelles thérapies plus efficaces contre ce fléau. L’IRIC fonctionne selon un modèle unique au Canada. Sa façon innovante d’envisager la recherche a déjà permis de réaliser des découvertes qui auront, au cours des prochaines années, un impact significatif dans la lutte contre le cancer. Pour plus d’informations :www.iric.ca

À propos de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie — Commercialisation de la recherche (IRICoR)

L’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie – Commercialisation de la recherche (IRICoR) est un organisme à but non lucratif de l’Université de Montréal (UdeM) qui a pour mission d’accélérer la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments et de thérapies innovateurs provenant en particulier de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), d’autres unités de recherche scientifique de l’UdeM et de collaborateurs externes. IRICoR investit dans des projets particulièrement novateurs assurant une transition rapide de la recherche universitaire à la mise en marché et identifie les meilleurs partenaires de développement pour des projets commercialement prometteurs. Les projets soutenus par IRICoR ont accès aux infrastructures de découverte de médicaments de l’IRIC et à des professionnels issus de l’industrie pharmaceutique. Pour plus d’information : www.iricor.ca

À propos de l’Université de Montréal

Montréalaise par ses racines, internationale par vocation, l’Université de Montréal compte parmi les plus grandes universités dans le monde et notamment au sein de la francophonie. Elle a été fondée en 1878, et compte aujourd’hui 16 facultés et écoles. Elle forme, avec ses deux écoles affiliées, HEC Montréal et l’École Polytechnique, le premier pôle d’enseignement supérieur et de recherche du Québec et l’un des plus importants en Amérique du Nord. L’Université de Montréal réunit 2 600 professeurs et chercheurs et accueille plus de 65 000 étudiants. Pour plus d’informations : www.umontreal.ca

À propos de l’Université McGill

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université McGill est l’une des principales universités canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facultés, 11 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et près de 39 000 étudiants, dont plus de 9 300 aux cycles supérieurs. McGill accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 8 200 étudiants étrangers représentant 21 pour cent de sa population étudiante. Pour plus d’information : www.mcgill.ca

 

Sources :

Grégory Chapron
Directeur financier
Domain Therapeutics SA (France)
gchapron@domaintherapeutics.com

Steven J. Klein, Ph. D., MBA
Vice-président, Développement des affaires
Institut de recherche en immunologie et en cancérologie –
Commercialisation de la recherche (IRICoR)
steven.klein@iricor.ca

Gilles Noël, Ph. D
Directeur, Recherche et valorisation
Bureau Recherche – Développement — Valorisation
Université de Montréal (UdeM)
gilles.noel@umontreal.ca

Michèle Beaulieu, Ph. D., MBA
Directrice adjointe, Commercialisation
Bureau de la recherche – Commercialisation
Université McGill | Recherche et relations internationales
michele.beaulieu@mcgill.ca

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